UN PEU PLUS PRES
Hillary Diane Rodham Clinton, née le 26 octobre 1947 à Chicago (Illinois), est une femme politique américaine. Elle est actuellement la secrétaire d'État des États-Unis, au sein de l'administration du quarante-quatrième président des États-Unis, Barack Obama. De 2001 à 2009, elle était sénatrice démocrate de l'État de New York. Elle fut également la première dame des États-Unis d’Amérique de 1993 à 2001 en tant qu'épouse du quarante-deuxième président, Bill Clinton.
Elle est choisie cinq fois par le Time pour figurer sur la liste des cent personnes les plus influentes au monde[1]. En 2011, Forbes la classe au deuxième rang de la liste des femmes les plus puissantes du monde
Lorsque son époux est élu à la Maison Blanche en 1992, Hillary Clinton devient la première dame des États-Unis et probablement, parmi celles-ci, la plus impliquée dans la vie politique fédérale. Le couple Clinton est aussi le premier couple présidentiel issu du baby-boom. Clinton nomme son épouse dans le groupe de conseillers de la Maison Blanche chargés de réfléchir aux réformes du système de santé. Le groupe de travail adopte un plan de réforme compliqué qui n’arrive d'ailleurs jamais devant les instances législatives et est définitivement abandonné en septembre 1994.
Comme son époux, elle devient l’objet d’enquêtes judiciaires mais aucune d'entre elles n’aboutit à une condamnation criminelle. Ainsi, il lui est reproché son obstruction dans l’enquête sur la mort du conseiller présidentiel Vince Foster. Une autre affaire hante également sa carrière politique : le scandale Whitewater. Hillary Clinton est accusée d’avoir utilisé des informations obtenues dans le cadre de son cabinet d’avocats à Little Rock, afin de s’enrichir personnellement par l’intermédiaire d’amis, en achetant des terrains sur les rives de la rivière Whitewater dans l’Arkansas. Elle a dû déposer sous serment, dans le cadre de cette affaire, devant la Justice le 26 janvier 1996.
Lors de l’affaire Monica Lewinsky, Hillary Clinton a une attitude invariable à l'égard de son mari : elle le soutient dans ses dénégations, parlant d’une « vaste conspiration de droite », ceci même après la confirmation des rapports extra-conjugaux de son mari.
Pour beaucoup de républicains, son nom fut prononcé avec le même mépris que celui d’un Ted Kennedy : celui d’une libérale (liberal au sens américain du terme, c'est-à-dire socialiste) , gauchiste, progressiste, ayant fait des études dans les grandes universités de l’Ivy League. Ils lui reprochent d’être sortie du rôle de Première Dame réservée, d’influer sur les questions politiques notamment celles de la réforme du système de santé. Certains affirment même que son mariage n’était qu’une alliance politique entre deux jeunes gens brillants et ambitieux, scellée au plus profond du rayon « juridique » de la bibliothèque de Yale. D’autres y voient un mariage comme un autre d’où les désaccords et brouilles sont soigneusement cachés à l’extérieur pour ne pas nuire aux ambitions des deux époux. Ils lui reprochent aussi son activisme pro-avortement. Pourtant, depuis 2003, elle est membre du groupe chrétien traditionaliste The Family (La Famille), dirigé par Douglas Coe, dont font également partie des sénateurs connus pour leurs positions conservatrices et anti-avortement tels que Tom Coburn, George Allen ou Rick Santorum.